les opérateurs de trottinettes électriques saluent les mesures annoncées par Anne Hidalgo
La maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé ce jeudi une série de mesures pour encadrer l’usage des trottinettes en libre-service. Parmi elles: une vitesse limitée à 20 km/h et à 8km/h dans les zones piétonnes et l’interdiction de stationner sur les trottoirs. Des mesures que saluent les opérateurs de trottinettes électriques.
« Nous nous conformons déjà à la plupart de ces mesures », assure l’opérateur Bolt, dans un communiqué. « Depuis le lancement de Bolt, nous avons volontairement maîtrisé le nombre de trottinettes disponibles afin de ne pas saturer l’espace public ».
« En ce qui concerne le stationnement, nous demandons expressément à notre partenaire qui dispose nos trottinettes chargées sur la chaussée de le faire dans des endroits où elles ne gênent pas », poursuit encore Bolt. « Nous travaillons en outre avec la Mairie de Paris à la création d’espaces de stationnement dédiés aux engins en free-floating (vélos, trottinettes) », détaille-t-il, affirmant par ailleurs déjà travailler à une façon de brider la vitesse de ses engins.
« On ne peut pas fonctionner à Paris à douze. »
Anne Hidalgo a aussi annoncé son souhait, après adoption de la loi Mobilités, de lancer un appel d’offre pour limiter à deux ou trois opérateurs le nombre d’opérateurs de trottinettes électriques. Une décision nécessaire selon Stéphane Mac Millan, cofondateur de l’opérateur Circ (ex-Flash), conscient d’un marché déjà « saturé ».
« On ne peut pas fonctionner à Paris à douze. Actuellement tout le monde est perdant: les Parisiens, la mairie et les opérateurs. Il faut limiter le nombre d’opérateurs et les sélectionner sur des critères. Choisissons ceux qui sont là pour le long terme et cherche à faire un produit de qualité », affirme-t-il sur notre antenne.
Stéphane Mac Millan souhaite voir les opérateurs sélectionnés notamment sur des critères sociaux, appelant à ce que « les personnes qui rechargent et entretiennent les trottinettes » ne soient plus embauchées sous le statut d’auto-entrepreneur mais en CDI. « C’est important pour des questions de sécurité », plaide-t-il, expliquant que « ces personnes rechargent souvent les trottinettes dans leur appartement ». Trottinettes dont les batteries au lithium « risquent de prendre feu. »